Surf, matos et sécurité

Malgré la multiplication du nombre de pratiquants, l’apprentissage du surf, encadré par un moniteur qualifié, se fait dans des conditions de sécurité qui restent optimales.

Tout d’abord, le matériel de surf a su s’adapter : la plupart des écoles de surf utilisent à présent des planches en mousse qui rendent les chocs avec la planche beaucoup moins douloureux qu’avec une planche standard en matière rigide, de type résine ou plastique dur. De nouveaux matériaux tels que le liège absorbent également les coups, tout en conservant des propriétés techniques intéressantes.

Les écoles de surf sont les premiers promoteurs d’un usage qui tend à se généraliser du fait de l’accroissement du nombre de surfeurs et donc de la dangerosité de la pratique. Les planches en mousse, qui étaient à l’origine façonnées de manière un peu grossière, se rapprochent de plus en plus de la planche classique en résine : la qualité des revêtements, la densité de la mousse, la forme de la planche permettent à présent au surfeur expérimenté de trouver du plaisir à surfer une planche à revêtement souple.

La réglementation impose aux écoles d’équiper leurs élèves de combinaisons de surf, leurs propriétés de flottabilité sécurisent le pratiquant, elles protègent également des irritations, des coups et du froid.

Le leach est le nom que l’on donne au cordon qui relie le surfeur à sa planche. Ainsi, en cas de chute, le pratiquant ne perd pas sa planche, ce qui garantit sa sécurité mais également celle des autres, qui pourraient être heurtés par une planche en perdition.

Le port du lycra par les élèves de surf est également obligatoire, cela permet une meilleure efficacité pédagogique mais aussi une surveillance plus facile des élèves par leur moniteur, en les distinguant des autres surfeurs, parfois nombreux, sur un spot de surf.

Les dérives, qui équipent les planches de surf école, sont également souples afin de limiter les risques de coupure. Là aussi, la recherche joue un rôle dans l’amélioration de la qualité mais aussi de la sécurité du matériel. Ainsi existent des dérives performantes à bord non tranchant, encore peu démocratisées, et qui offrent au surfeur confirmé des qualités techniques comparables à celles obtenues avec des dérives dures classiques. Ainsi, la dérive FYN, made in France, qui affirme qu’un bord tranchant n’améliore en rien la glisse et qu’une dérive à bord souple est tout à fait compatible avec un surf optimisé.